Lors de la 3e conférence internationale de Dar El-Ifta au Caire, sous les auspices du président Abdel-Fattah El-Sissi, avec 63 pays participants, le grand imam d’Al-Azhar, Ahmed El-Tayeb s’est une nouvelle fois acharné contre les propos du président tunisien, Béji Caïd Essebsi sur la parité dans l’héritage et le droit de la Tunisienne d’épouser un non-musulman.

L’imam d’Al-Azhar est revenu sur ce qu’il considère comme des « attaques contre l’Islam » tels que les droits des homosexuels, la parité dans l’héritage et le mariage des musulmanes avec des non-musulmans.

Pour lui, « ces initiatives sont parachutées pour déraciner la société musulmane et l’intégrer dans le modèle occidental […] Quand j’ai vu cette initiative je m’attendais à des réactions honorables de la part des institutions islamiques pour lutter contre ce fléau ».

Sous les applaudissements des invités, le Cheikh d’Al-Azhar a félicité Hamda Said, l’ex-mufti tunisien (en poste lors de la gouvernance de la Troïka) ainsi que les imams de la Zitouna pour leur lutte contre les principe de parité dans l’héritage et du mariage de la tunisienne au non-musulman.

L’ex-mufti de la république Hamda Saïed

Ce n’est pas la première fois que le Cheikh d’Al-Azhar met le nez dans les affaires internes de la Tunisie. Au mois d’août dernier, il avait déjà publié un communiqué dénonçant les propos du président tunisien.

Cette fois, le Cheikh a mis dans le même sac les réformes proposées par Béji Caïd Essebsi et les droits des homosexuels en rappelant que « cette pratique dégoute les jeunes orientaux car ils sont virils par nature ».

Dans son discours, le Cheikh égyptien glorifie Al-Azhar tout en stigmatisant le modèle tunisien.

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