Abdelaziz Lasram plus connu sous le nom de Azouz Lasram, l’un des derniers géants des gouvernements de Bourguiba est mort aujourd’hui 31 janvier 2017.

Né en 1928 à Tunis, Azouz Lasram est un des hommes politiques jouissant d’une popularité exceptionnelle, non seulement parce qu’il a administré le ministère de l’Économie dans la période la plus faste de la Tunisie, mais aussi en tant que personnalité sportive et président du Club africain qui, dans les années de sa présidence était au faîte de sa puissance.
Azouz Lasram naît dans une des familles les plus prestigieuses de Tunisie. Du côté paternel, il est le fils de Chedly Lasram, fonctionnaire et propriétaire terrien. Du côté maternel, il est le fils de Safia et petit-fils de Mohamed Tahar Ben Achour, membre d’une famille d’illustres intellectuels et savants.
Azouz Lasram étudie le droit à Paris, où il obtient une licence, puis il intègre la prestigieuse École nationale d’administration.
De retour à Tunis, il poursuit une carrière au sein des ministères des Affaires étrangères, des Finances et du Plan. En 1974, il est nommé ministre de l’Économie nationale, poste qu’il occupe jusqu’en 1977.
En parallèle, il s’engage au sein du Club africain. Club où il jouait dans les petites sections avant d’aller étudier à Paris. Il préside le Club africain à deux reprises, entre 1964-1966 et 1971-1977, une époque prestigieuse et faste pour le Club africain en particulier et pour le sport tunisien en général, récompensé en 1978 par la formidable campagne de la Coupe du monde en Argentine où la Tunisie brillera de 1000 feux.
Monsieur Azouz Lasram a toute sa vie joui d’un prestige et d’une sympathie jamais démentis.

La Rédaction de La Nation présente ses condoléances les plus attristées à ses proches et à la grande famille des sportifs tunisiens.

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