Dans un discours de campagne, Rached Ghannouchi promet aux jeunes que « toutes les villes où Ennahdha triomphera aux municipales seront dotées d’un WIFI gratuit. » 

Pour cela, Ghannouchi se base sur le fait que le ministre actuel des Technologies est issu de son parti. Cette conception patrimoniale d’un État servant un parti politique est assez malvenue dans un pays qui se targue d’être une démocratie.

D’autre part et dans les conditions financières actuelles des municipalités, cette promesse est difficile à réaliser. Monsieur Ghannouchi semble oublier que les municipalités n’arrivent même pas à assurer l’essentiel et que les problèmes du wifi municipal sont énormes (sécurité, pornographie, problème de santé dû aux antennes…)

À la fin de la séquence, Monsieur Ghannouchi se lâche et déclare qu’Ennahdha est le « premier parti à avoir intégré l’informatique et la vidéo ». Il s’agit, là aussi d’une contre vérité puisqu’au lendemain de la révolution, des dizaines de partis ont intégré les nouvelles formes de gestion et de communication dans leur mode de travail.

 

#بشرى ُ. الويفي "Wi-Fi" بلوشي في كل منطقة بلدية تفوز بها #حركة_النهضة.

Publiée par ‎العربية تونس‎ sur mardi 1 mai 2018

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